Le 26 mai 2024
Charte belge pour une chasse respectueuse
Nous chassons par passion pour l’art cynégétique mais, comme chasseresses et chasseurs, nous remplissons une tâche d’intérêt public et fournissons une précieuse contribution pour la flore et la faune de notre pays en assumant un rôle unique de sentinelle de l’état sanitaire de la faune sauvage.
Lorsque nous chassons, nous nous engageons à respecter les prescriptions légales et les recommandations suivantes :
Pour l’environnement et la faune sauvage.
• Je contribue à l’amélioration de la capacité d’accueil des habitats pour la faune sauvage.
• Je veille à l’équilibre forêt, gibier, plaine.
• Avant de tirer, j’observe et identifie l’animal en détail et ne tire que lorsque je suis sûr(e) de mon fait.
• Je m’applique à éviter la souffrance des animaux.
• Je m’entraîne régulièrement afin de garantir ma précision au tir (simulateur, formation, arme et optique adaptées, distances de tir adaptées).
• J’organise la recherche de tout gibier blessé dans les plus brefs délais à l’aide d’un chien dûment formé.
• Dans la mesure du possible, je valorise moi-même ou fais valoriser par des tiers le gibier que je tire.
• Je prône la qualité plutôt que la quantité.
• Je respecte le gibier tué: sans triomphalisme, y compris sur les réseaux sociaux, sans indifférence non plus.
• Si je peux réintroduire du petit gibier en Wallonie, je veille à le faire avec des souches saines et en harmonie avec la capacité d’accueil de mon territoire.
• Je m’interdis le nourrissage excessif et la concentration artificielle de densités de gibiers en déséquilibre avec le milieu.
• Je régule les individus des espèces non indigènes envahissantes.
• Je réponds aux demandes des agriculteurs et des forestiers de régulation de certaines espèces surdensitaires.
• Je limite autant que faire se peut l’empreinte écologique de mon exercice de la chasse.
Vis-à-vis du grand public.
• Je fais de la sécurité ma priorité en tout temps (tir fichant, angle de 30°,
visibilité) et j’aménage mon territoire pour optimaliser la sécurité du tir.
• Je ne chasse qu’en pleine possession de tous mes moyens.
• J’informe clairement des dates et lieux de chasse sur mon territoire.
• Je me comporte comme ce que j’attends des autres utilisateurs de la nature: de façon respectueuse, franche et responsable.
• J’explique et partage ma passion aux personnes intéressées.
• Je réponds avec courtoisie aux non chasseurs, y compris à ceux qui auraient enfreint une interdiction de circuler.
• Je n’encombre pas une voirie ou une zone publique avec mon véhicule ou avec un regroupement de chasseurs.
• Dans la mesure du possible, je veille à placer les postes de battue ou d’affût à l’écart des routes et j’évite de tirer vers une route.
• Je ne laisse pas d’animaux morts ni de viscères non enterrés dans la nature.
• Je ne stationne pas mon véhicule sur des accotements privés.
Envers les autres chasseurs et les maîtres-chiens.
• Je veille à gérer les espèces chassables en harmonie avec mes voisins car la faune sauvage est un patrimoine commun.
• Je veille à la sécurité des chiens lors de la chasse et à leur bien-être tout au long de l’année.
• Je m’informe régulièrement et je transmets mes connaissances et mes expériences
aux autres chasseurs et, en particulier, aux jeunes générations.
• J’évite de porter des jugements sur les méthodes de chasse ou les autres actes cynégétiques légitimes de chasseurs, archers, fauconniers, gardes, traqueurs et maîtres-chiens.
Royal Saint Hubert Club de Belgique
Hubertus Vereniging Vlaanderen
Amicale des Chasseurs de la Région wallonne
Fédération des Chasseurs au grand gibier de Belgique
Fédération wallonne des chasseurs à l’arc
Délégation belge du CIC
Association belge pour l’Utilisation des Chiens de Sang
Association des Gardes particuliers de la Région wallonne
United gundog club
Association des fauconniers belges – club Marie de Bourgogne
L'AFSCA lance un appel aux chasseurs : « Pensez à ne pas chasser dans les zones à risques pour la peste porcine africaine »
Plus d'informations : ICI
De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :
La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.
En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté. Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.
Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229
La peste porcine africaine est à notre porte : ICI
Le Jardin extraordinaire (RTBF - 17/11/2024)
Notre jardin extraordinaire : Les secrets du photographe animalier