Le 6 novembre 2020
Suite :
1. Actuellement : chasse à 4 participants maximum
Dès le 30 octobre, nous avons rencontré le Ministre de la Chasse, Willy Borsus, pour envisager les diverses conséquences directes et indirectes de cette limitation de nos possibilités de chasse (responsabilités des dégâts agricoles, réalisation des plans de tir au cerf, objectifs de prélèvements pour certains conseils cynégétiques, équilibre agro-sylvo-cynégétique, baux en cours, sanctions judiciaires en cas de non réalisations …). Lors de cette rencontre, le Ministre s’est dit conscient qu’une chasse limitée à 4 participants maximum (chasseurs, traqueurs compris) était inefficace, quantitativement parlant, mais il a aussi précisé que multiplier les groupes de 4 personnes sur un même territoire était actuellement non réglementaire et sanctionnable. (Il a d’ailleurs donné tout récemment des instructions en ce sens au DNF.)
Nous avons également compris que toute proposition de mesure d’exception par rapport à ce (trop) petit nombre de participants serait momentanément rejetée par les autorités fédérales tant que des signaux clairs de diminution significative de la contamination et du nombre d’hospitalisations n’apparaitront pas.
Néanmoins, il nous paraît urgent de préparer dès maintenant un nouveau protocole à faire valider, le moment venu, par les autorités fédérales.
Aujourd’hui, une semaine après ces premiers contacts et malgré nos démarches quotidiennes, nous sommes hélas dans l’incapacité de vous donner des indications claires quant aux possibilités futures de chasser avec un nombre suffisant de participants, répartis dans des bulles d’un certain nombre, à partir d’une date certaine.
Nous observons que l’augmentation des admissions dans les hôpitaux belges ralentit légèrement et, dès lors, nous revenons vers les autorités avec des propositions à la fois sécuritaires sur la plan sanitaire, efficaces au point de vue cynégétique, responsables et facilement contrôlables.
2. Pour le futur : nos propositions
Si la tendance à l’amélioration dans la lutte contre la contamination du virus se confirme, nous estimons qu’il serait indiqué, à ce moment là, d’envisager concrètement les conditions et les dates de la reprise de la chasse.
Dans cette hypothèse, nous proposons déjà les pistes d’un accord :
· Qui respecte scrupuleusement les mesures de lutte contre la propagation du virus Covid-19
· Qui soit facilement contrôlable
· Qui autorise la pratique des chasses collectives en toute sécurité pour tous les participants
· Qui rende la chasse efficace
· Qui tienne compte des contraintes des cahiers de charges des forêts publiques et des obligations contractuelles entre propriétaires et locataires.
Propositions concrètes
· Etablissement de listes nominatives des participants (chasseurs, traqueurs) répartis par bulle(s) de … personnes maximum (nombre à discuter)
· Nombre maximum de participants par journée (tout compris) : (nombre à discuter)
· Les bulles (chasseurs, traqueurs) seront totalement indépendantes et ne pourront pas avoir de contacts entre elles
· Chaque bulle est dirigée par un responsable identifié
· Aucun rassemblement des participants de toute bulle avant 8H00 et après 17h00
(ceci ne concerne pas l’affût et/ou l’approche)
· Seuls les organisateurs et les personnes identifiées pour la recherche du gibier blessé, qui pour rappel est obligatoire, et le traitement de la venaison peuvent œuvrer en dehors de ces heures
· Chacune des bulles se réunit à des endroits différents
· Si rassemblement dans un lieu couvert, celui-ci devra obligatoirement comporter un côté largement ouvert et aéré
· Repas interdit sauf pique-nique personnel ou distribution de lunch pack
· Interdiction des honneurs au gibier, tableaux et autres rassemblements après l’action de chasse
· Les échanges d’informations entre responsables des bulles se font exclusivement par radio et ou GSM.
Les autres mesures de précaution sanitaires restent inchangées :
· Hygiène
· Distanciation sociale
· Port du masque obligatoire sauf lorsque qu’on est posté et lorsqu’on se restaure.
Allongement de la période de chasse
En prenant en considération la durée de la limitation actuelle de la pratique de la chasse, nous souhaitons demander un allongement de la période de chasse.
Les ateliers agréés ayant clairement signifié la difficulté de commercialiser le gibier à partir du 1er janvier, les chasseurs se verront confrontés à un problème d’écoulement avec les conséquences directes et indirectes qu’on connaît.
Dès lors, nous recommandons la liquidation d’une prime exceptionnelle aux ateliers agréés à l’enlèvement de sangliers et cerfs (espèces soumises à plans et/ou objectifs de tir) conditionnée à l’obligation de reprise de tout grand gibier.
3. Conclusion : responsables et solidaires
Nous vous invitons, dès à présent, à respecter strictement les règles actuelles en vigueur dans l’intérêt général. Nos inquiétudes par rapport à nos obligations de tir et contraintes diverses ne peuvent laisser une place à de quelconques mauvaises interprétations !
Nous partageons votre impatience à y voir plus clair d’autant plus que nous devrons réorganiser la programmation de nos battues et nos agendas.
Soyez convaincus de notre détermination à assumer pleinement notre rôle dans la défense de notre activité de chasseurs de petit gibier et de grand gibier mais aussi des gardes particuliers et de tous les acteurs qui s’investissent dans nos chasses.
Restons solidaires !
Benoît Petit, Président
Bertrand de Liedekerke, vice-Président
Examen 2025 (2ième session) : Questions FR: ICI / Planche photos : ICI / Réponses : ICI
Les résultats seront communiqués directement aux candidats par le SPW -Wallonie
Au cours d'une soirée informelle et décontractée, le RSHCB a réuni les armuriers pour partager avec eux les informations cynégétiques du moment. Le projet d'arrêté d'ouverture, avec l'historique de sa mise en œuvre et les enjeux auxquels il confronte le monde de la chasse a bien entendu été abordé et longuement commenté. Mais il fut question également du parcours législatif qui subsiste pour que les optiques nocturnes et modérateurs de son puissent être utilisés en Wallonie. Les résultats de plans de tir au cerf, la langue bleue et la surmortalité du chevreuil furent également abordés.
Ce riche échange d'information permet à tous les acteurs de la filière cynégétique d'avancer de concert et de présenter un front uni face aux défis qui concernent notre activité.