Le 27 juillet 2022
Non, la nature ne se régule pas toute seule !
Stop aux dégâts anormaux occasionnés par les corvidés
Les dégâts des corvidés (corneilles, pies, freux, choucas) font tous les jours l’actualité.
Au-delà des dégâts agricoles, ces oiseaux sont à l’origine d’une prédation importante dans les nids et les jeunes de la petite faune des plaines, ce qui contribue à la raréfaction de nombreuses espèces, comme le bruant proyer, la perdrix grise ou la caille des blés. Les jeunes lièvres constituent également des proies faciles pour ces oiseaux. Par ailleurs, la prolifération locale de choucas des tours ou de corneilles noires est à l’origine de déprédations aux constructions et habitations publiques et privées qui peuvent entraîner des coûts importants pour leurs propriétaires. (cheminées bouchées, châssis de fenêtres attaqués)
Une procédure de dérogation réglementaire à la protection de ces oiseaux existe et est sollicitée par les agriculteurs, les pouvoirs publics ou les citoyens concernés par ces dégâts. Moyennant une autorisation délivrée par l’administration (DNF), ils font alors appel aux chasseurs qui, bénévolement, procèdent à la régulation de ces espèces concernées.
Depuis l’année dernière, la procédure pour obtenir des dérogations à la protection des corvidés est appliquée de manière tellement stricte qu’elle ne permet pas de réguler les populations de ces espèces opportunistes qui sont pourtant en progression dans notre pays. En effet, l’obtention de ces autorisations prend des semaines et n’intervient que quand le mal est fait et les coûts avérés. De plus, ces autorisations sont beaucoup trop restrictives quant aux moyens utilisés et aux espèces concernées à cause des pressions de certains milieux naturalistes sur l’administration (DNF).
Le Royal Saint-Hubert Club de Belgique demande d’urgence la modification et la simplification de la législation offrant des solutions rapides permettant de répondre en temps réel aux demandes des agriculteurs, des gestionnaires de territoires ou autres citoyens préjudiciés.
Ces mesures doivent comprendre les éléments suivants :
· La possibilité d’obtenir les dérogations dans un délai de quelques jours.
· La prise en compte des dégâts existants ou imminents et de la sauvegarde de la petite faune des plaines dans les décisions.
· La liberté pour le titulaire de la dérogation d’organiser sa régulation de la manière la plus efficace possible.
La nature anthropisée d’un territoire extrêmement peuplé comme la Wallonie ne peut se gérer qu’en prenant en compte l’impact de l’activité humaine. Pour la sauvegarde de la biodiversité et l’avenir de nos enfants, nous avons le devoir d’y intervenir.
La Foire de Libramont sera l’occasion pour le RSHCB de relayer ces attentes et préoccupations auprès de la Ministre Tellier et de son administration.
Contact presse: Benoît Petit : 0475/94 11 88
La maladie de la langue bleue est actuellement avérée chez les grands cervidés sauvages en Wallonie, bien qu'asymptomatique jusqu’à ce jour. Pourrait-elle avoir un impact sur le taux de reproduction des animaux infectés ? Les différents services officiels interrogés par le RSHCB n’avaient pu apporter de réponse à nos questions, jusqu’à ce jour où des précisions utiles nous parviennent.
En savoir plus : ICI
Formulaire "Biches gestantes ou vides" : ICI
Comment distinguer faon, bichette et biche de 2 ans et + : ICI
C’est donc maintenant officiel, le Gouvernement wallon s’est accordé ce jeudi matin pour prolonger la période de chasse aux sangliers, non-boisés et petits cerfs jusqu'au 31 janvier 2025. AGW : ICI
Cette ouverture de la chasse permet la commercialisation de la venaison jusque 10 jours après la fermeture, c'est-à-dire jusqu'au 10 février 2025.
Certains ateliers de transformation annoncent toutefois qu'ils pourraient ne pas réouvrir après le 31 décembre, ce que le monde de la chasse ne peut que regretter. Nous vous invitons à prendre dès à présent contact avec votre interlocuteur habituel pour connaître ses intentions. Mais ...