Le 28 octobre 2019
Actuellement, et comme dans de nombreux pays avoisinants, les populations de sangliers sont trop importantes en de nombreux endroits de Wallonie. L’espèce est même présente aujourd’hui dans le nord de la Wallonie, ainsi qu’autour de certaines grandes villes, là où l’espèce était réputée absente il y a quelques années encore. Cette situation entraîne une série de problèmes :
- dégâts croissants aux cultures agricoles, à la régénération forestière, à la biodiversité et aux propriétés privées (jardins, …) ;
- risques sanitaires accrus ;
- accidents de circulation plus nombreux sur les routes (collision avec des sangliers).
L’objectif de la réunion était double :
- mettre en place, là où le sanglier a sa place, un dispositif garantissant des prélèvements suffisants que pour pouvoir maîtriser le développement des populations de sangliers, c’est-à-dire les stabiliser ou les diminuer en fonction des situations locales rencontrées ;
- éradiquer, à terme, le sanglier là où l’on considère qu’il n’a pas sa place (soit au nord du sillon Sambre et Meuse).
Lors d’une réunion très constructive, les acteurs du dossier ont décidé :
- de poursuivre activement l’effort de chasse sur tout le territoire wallon ;
- de mettre en place, pour la saison de chasse en cours actuellement, une méthodologie qui sera testée sur les espaces territoriaux des conseils cynégétiques où la densité de population est la plus élevée ;
- d’évaluer et d’analyser les résultats obtenus, à l’échelle de ces ensembles de territoires, en concertation avec l’administration, les chasseurs, les représentants locaux des agriculteurs et des propriétaires et l’UVCW. Si nécessaire, d’envisager des contraintes spécifiques pour les mois de janvier et février ;
- d’étendre cette phase préliminaire à tous les territoires lors de la saison 2020-2021 ;
- d’éradiquer à terme la population de sangliers au nord du sillon Sambre et Meuse ;
- de mettre en place des dispositifs d’évaluation du taux de reproduction local des sangliers ;
- de disposer d’indicateurs précis d’estimation de la fructification forestière locale ;
- d’établir un process permettant de collecter des données chiffrées précises de prélèvement en temps réel.
Willy Borsus : « J’ai pu constater l’attitude très constructive et volontaire des représentants des chasseurs. C’est ensemble que nous pourrons atteindre ces objectifs ambitieux mais plus que nécessaires ».
Le Kit Réussir 2025 est disponible :
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L'AFSCA lance un appel aux chasseurs : « Pensez à ne pas chasser dans les zones à risques pour la peste porcine africaine »
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De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :
La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.
En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté. Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.
Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229
Le Jardin extraordinaire (RTBF - 17/11/2024)
Notre jardin extraordinaire : Les secrets du photographe animalier