Le 3 février 2023
Malgré la diminution des accidents de chasse en France, le dramatique accident survenu l’année dernière qui avait vu une jeune femme perdre la vie du fait d’un coup de feu donné par une jeune chasseresse a mis la sécurité à la chasse dans le débat public, tant en France que dans ses pays voisins.
L’examen du permis de chasser français comportant moins de questions et moins d’exercices de tir et de sécurité que ses homologues luxembourgeois, néerlandais et belges (wallon et flamands), sous la pression de l’opinion publique, une convention Benelux a décidé de ne plus reconnaître cet examen pour accorder l’équivalence de permis entre ces trois pays et la France. Ce qui signifie que les détenteurs d’un certificat de réussite à l’examen du permis de chasser français ne pourront plus obtenir leur permis de chasse en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg dans l’avenir. La mise en application de ces dispositions n’est pas encore signée pour les deux régions de Belgique (Flandre et Wallonie), mais elle devrait intervenir dans les mois qui viennent et certainement avant la fin de l’année. Cette disposition ne sera pas rétroactive, ce qui signifie que tout chasseur qui est déjà en possession d’un permis de chasse wallon ou flamand sur base de la réussite de l’examen du permis de chasser français pourra le conserver.
Cette disposition ne concerne pas les licences de chasse temporaires que les chasseurs, en possession d’un permis de chasse français, pourront toujours valider pour une activité de chasse ponctuelle en Belgique.
Examen 2025 (2ième session) : Questions FR: ICI / Planche photos : ICI / Réponses : ICI
Les résultats seront communiqués directement aux candidats par le SPW -Wallonie
Au cours d'une soirée informelle et décontractée, le RSHCB a réuni les armuriers pour partager avec eux les informations cynégétiques du moment. Le projet d'arrêté d'ouverture, avec l'historique de sa mise en œuvre et les enjeux auxquels il confronte le monde de la chasse a bien entendu été abordé et longuement commenté. Mais il fut question également du parcours législatif qui subsiste pour que les optiques nocturnes et modérateurs de son puissent être utilisés en Wallonie. Les résultats de plans de tir au cerf, la langue bleue et la surmortalité du chevreuil furent également abordés.
Ce riche échange d'information permet à tous les acteurs de la filière cynégétique d'avancer de concert et de présenter un front uni face aux défis qui concernent notre activité.