PPA : AGW 25/01/19 - Utilisation de "Chiens de courte quête" dans les poches clôturées de la ZT et de la ZOR

Le 25 janvier 2019

Modifications du 25 janvier 2019

Chiens de courte quête dans les poches clôturées de la ZT et de la ZOR

Suite à la progression de la maladie vers l’ouest, une nouvelle clôture de quelque 25 km est en cours d’installation non loin de la frontière française. Cette clôture vient se raccorder à plusieurs endroits à celle qui existait déjà, en formant deux poches qui sont donc entièrement sous clôture.

La création de ces deux poches fermées permet, en effet, d’envisager sereinement l’utilisation de chiens pour rendre les battues plus efficaces. Pour rappel, l’interdiction d’utiliser les chiens cherchait à éviter les mouvements de sangliers potentiellement contaminés vers des zones où les compagnies sont encore indemnes de la maladie. C’était donc une mesure de prudence, mais qui n’aidait pas à l’efficacité de la destruction. La présence des clôtures permet aujourd’hui de réduire les risques et donc de lever cette mesure d’interdiction dans les deux poches en question.

Dans la poche fermée de la zone d’observation renforcée (ZOR), les chasseurs continueront à détruire les sangliers et le nouvel arrêté du Gouvernement wallon autorise maintenant l’utilisation des chiens de courte quête (après information préalable du chef de cantonnement qui peut en fixer les conditions s’il le juge nécessaire).

Dans les parties non clôturées de la ZOR, les chiens ne sont pas autorisés.

Dans la poche fermée située en zone tampon (ZT), l’organisation de traques affûts est dorénavant possible, y compris avec chiens de courte quête, compte tenu que les clôtures empêcheront la dispersion des sangliers.

D’autre part, le DNF a aussi décidé de mandater des chasseurs pour détruire les sangliers dans la zone tampon, plus précisément dans la poche fermée et là où la maladie semble être devenue moins active (uniquement affût dans ces endroits). Ces tirs viendront donc compléter le piégeage et participeront à l’élimination des sangliers de cette zone.

NB : Chien de courte quête : chien leveur qui a pour fonction de trouver, de débusquer le gibier recherché sans le poursuivre sur de longues distances.

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De nombreux chasseurs s’interrogent sur les risques que la maladie de la langue bleue fait courir aux grands ongulés sauvages de nos forêts. Interrogée par nos soins, la professeur Annick Linden, du laboratoire de la Faune sauvage de l’Université de Liège, nous donne les précisions suivantes :

La maladie de la langue bleue est une maladie virale (Orbivirus) qui concerne les ruminants et qui est transmise par de petits insectes, des culicoïdes.

En toute logique, les cervidés sont ou vont être infectés, comme pour le BTV_8, mais jusqu'à présent, aucun évènement de mortalité ne nous a été rapporté. Il faut rester vigilant, car la virulence peut varier d'un sérotype à l'autre.

Les chasseurs qui trouveraient un ou plusieurs cadavres de mouflon, cerf ou chevreuil sont invités à les déposer dans congélateurs disposés en Wallonie à cet effet : http://www.faunesauvage.be/faune-sauvage/?page_id=9229